mercredi 6 novembre 2013

Les petites filles c'est plus ce que c'était...

A 10 - 11 ans nos soucis principaux se résumaient facilement en trois mots : gouter-télé-dessins animés. Hé bah qu'importe ce qu'en disent les parents, la génération d'aujourd'hui n'ai pas si chanceuse que ça.
Dès leur plus jeune âge, nos petites sœurs sont confrontées à la pression d'être fine, d'être grande, d'être « belle », de ressembler à ces femmes qu'elles voient à la télé. « Je veux être comme ça » vous diront-elles en vous pointant du doigt Katy Perry à la Une de Rolling Stones.


Mais ce qu'on ne leur dit pas, c'est qu'en vérité même Katy Perry n'est pas « comme ça ». Même les filles des magazines ne ressemblent pas aux filles dans les magazines.
Tandis que nous aspirions à ressembler à ça quand nous étions petites :


Ou à ça (pour les plus osées) :






  

                          
Hé bien, elles, aspirent plus tôt à ceci : 

                           


« Au moins elles ont bon gout ! » me diront certaines, sauf que là n'est pas la question. Le problème est qu'elle en a 29 et qu'elles en ont 12. Le problème est qu'elles ressentent la pression de vouloir ressembler à des femmes avant l'âge, les empêchent de vivre pleinement leur enfance. Elles grandissent bien trop vite deviennent sans s'en rendre compte des objets de désir, chose qui peut s'avérer dangereuse.
Puis « If you wanna be my lover, you've got to be my friend » C'était déjà plus soft que « I kissed a girl and I liked it ». Enfin bref....
A 14 ans elles ont déjà toute la collection de rouge à lèvre de Sephora, le recourbe cil, le sou-tif rembourré, les 10 cm de talons et tout le tralala. Il ne manque plus que le petit string à paillettes. A 16 ans elles auront déjà exploré et épuisé toutes les ressources qui pourraient les rendre plus « féminines ». Ça grandit ensuite pour être ces femmes qui n'ont rien d'autre que leur beauté artificielle, qui y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux et qui tombent dans le piège de la chirurgie esthétique -quand les moyens le leur permettent. Faux seins, fausses hanches, faux ongles .... Comme dirait l'autre on se demande même si en soulevant « leur » cheveux et en regardant de plus près on ne trouverait pas sur leur cou un code bar avec inscrit dessous « Made in China »
 

Oumou C.


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